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Wednesday, December 23, 2020

Affaire de syndicat, actrice du changement se prononce

Affaire de 2000 des syndicats
Ce que je dénote de ces postes sur les réseaux sociaux est la pauvreté de la gente féminine. Triste. D'abords Les femmes n'étant pas les seules qui se déplacent or cette affaire ne vise qu'elles devraient donner à réfléchir. Et on voyait certaines qui jubilent. Ça saute aux yeux, Ils vont même loin en fixant le prix en fonction du poids, de la taille et de la forme de la fille. Waouh😅 Posez-vous la question, pourquoi ce sont les femmes qui sont visées et vous comprendrez tout. Si l'objectif est de dénoncer la mendicité de certaines qui réclament des sous pour leur déplacement, pourquoi en faire le prix de toutes les filles ? Ça devrait donner à réfléchir. Actrice du changement Blogueuse burkinabè pour les droits de la femme

Tuesday, December 22, 2020

Affaire de syndicat et 2000F, Nestorine Sangaré s'indigne

500 FCFA. 1000 FCFA. 2 000 FCFA. Prix imposés. Prostitution des femmes déplacées internes à Kaya. Sexe de survie pour nourrir les enfants. Vulnérabilité et précarité. Elles ont fuient leurs villages à cause du terrorisme masculin. Où sont les hommes chefs de familles, les pères, les maris, les protecteurs? Des femmes, filles et enfants livrés à eux-mêmes par milliers. D'autres hommes sont heureux d'avoir autant de femmes moins chères à volonté. Pour assouvir leurs pulsions sexuelles contre des misères. Une aubaine pour les lubriques sans compassion. Le prix de la dignité vendue à bas prix. Comme des charognards, ils trient et se donnent à coeur joie. La masculinité prédatrice dans toute sa splendeur. Des hommes sans valeur, sans dignité, sans honneur, sans humanité. La solidarité nationale en temps de malheur selon eux. Le malheur des unes fait le plaisir des autres. Le pouvoir de nuire et pas de secourir. Ironie du sort en ville comme en campagne. Vous avez dit intégrité? Restaurons l'humanité à défaut de la solidarité bienveillante. 500FCFA. 1000 FCFA. 2000FCA. Le prix du transport. Le prix de la visite. La valeur de la femme visiteuse. La valeur de l'homme qui donne. La valeur de la relation amoureuse. Le prix de la relation sexuelle du jour? Le prix de l'injure et de la foutaise collective. Amoureuse et pauvre, un cercle vicieux. 2000 FCFA, la valeur de l'homme qui donne sans coeur, sans honneur. Comme si le vrai amour avait un prix. Autant aller voir la professionnelle, elle au moins propose des tarifs et discute les prix. Donner pour humilier équivaut à prendre la dignité d'autrui pour moins que rien. Une négociation collective virtuelle pour la dévalorisation de la femme en public et en privé, individuellement et collectivement. Un syndicat du déshonneur qui impose des clauses d'une négociation sans interlocuteur et bande les muscles. La honte!! Rien de drôle dans cette tactique et manœuvre déloyale. Une négociation gagnant-perdante sur toute la ligne. Le pouvoir d'humilier au lieu de chérir? Cendrillon n'est pas burkinabè. Ici, point de princes charmants. Ils disent voir clair dans l'eau. Comme si donner était forcé. Autrefois, ils donnaient aux filles par générosité pour montrer qu'ils pouvaient subvenir à leurs besoins dans la durée. Maintenant, ils veulent juste s'amuser et user d'elles. Et le terrorisme sentimental tue en masse. Une question de rapport de force. Les dribleurs chassent au loin pour éviter les embouteillages. Et ils sont fiers et solidaires, car leur nombre est devenu leur force. Tampuouy Tengandgo ou Zongo Gampèla à 2 000FCFA. Faut-il en rire ou en pleurer? Femmes et filles devraient simplement rester chez elles pour sauver l'honneur et éviter le froid mordant. Mais, le coeur est traitre et la naïveté reste dominante. L’appât du gain l'emporte parfois, mais il n'est plus facile. En définitive, si donner équivaut à échanger, que chacun garde pour lui. Une vraie fille ou femme digne et fière est hors de prix. Elle ne compte pas sur le prix de transport d'un avare pour quitter sans regret son sinistre logis. Comme quoi, il ne faut jamais jeter des perles aux cochons, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds. Nestorine SANGARÉ Blogueuseburkinabèpourlesdroitsdelafemme

Monday, December 7, 2020

Selon Actrice du changement, les ONG et autres structure de developpement doivent faire des enquêtes de moralité sur leurs acteurs; lisez plutôt

Qu'en pensez-vous?
Cucu! Je sais que je suis suivie par la plupart des ONG et autres structures militant pour le développement et j'en suis honorée. La qualité de mes amis vraiment je rends Grace à Dieu🙏🙏 Dans le militantisme pour le développement, je voudrais vous appelez à plus de vigilance et d'attention. Il est important je pense que Les acteurs des causes du développement soient des personnes qui sont exemplaires pour la crédibilté de Notre combat. Pour celà, je trouve que des enquêtes de moralité et même plus loin doivent se faire avec Les acteurs. Ok, Allons à quelques exemples. Il est complètement paradoxal qu'un-e militante Des droits humains soit cette personne qui maltraite des enfants à la maison, licencie abusivement ou pire ne paie pas ses employés pour faire du m'as-tu vu dehors. Dans ces cas fulgurants avez-vous Des contacts pour Des plaintes? Reflexion issue d'une discussion avec un groupe de jeunes que j'ai trouvée pertinente Auteure: Actrice du changement

Thursday, December 3, 2020

Les types de violences faites aux femmes

Et si on parlait des violences faites aux femmes ?
Quand on parle de violences faites aux femmes, on a tendance à ne voir que la violence physique alors que les violences sont multiples et multiformes. Les violences physiques
C’est la forme la plus connue. Selon les nations-unies, 30% des femmes sont victimes de violences conjugales dans le monde. Outre cela, nous avons les viols. Selon le Ministère de la justice burkinabè, Le niveau national est de 38 victimes pour 100 000 habitants (2018). On note que 39% des atteintes à l'intégrité physique et à la vie sont des coups et blessures volontaires et 34 % des violences et voies de fait en 2018. Au niveau des violences sexuelles, on enregistre une hausse de 221% des cas de viols de 2015 à2018 et aussi les fléaux comme l’excision dont le taux de prévalence estimé en 2015 est de 11,3% selon l’UNFPA pour les – 20ans et à 67,6% pour les plus de 30ans. Les violences sociales
Les pesanteurs socio-culturelles sont la toile qui couvre toutes les autres formes de violences. Dans la conception sociale, la femme est vue comme un complément de l’homme, une subalterne soumise. De ce fait, elle ne peut jouir des mêmes droits que ce dernier. L’Afrique étant une pléthore de cultures et de traditions, certaines communautés sont plus ouvertes que d’autres plus machistes. La femme, cet être dit faible est celui qui doit supporter le plus d’injustices et savoir supporter pour avoir la validation sociale. La violence économique
Dans le groupe des extrêmes pauvres, les femmes représentent 52,4 % contre 47,6 % d’hommes ; tandis que dans le groupe des non pauvres, leur proportion se situe à 48,6 % contre 51,4 % pour les hommes. La pauvreté frappe plus les ménages gérés par un homme (35,9%) que les ménages dont le chef est une femme (19,8%). Selon l’ONI (Office Nationale de l’Identification) Ouaga, plus 80% des femmes burkinabè sont « ménagères » sur leur carte nationale d’identité. En effet, elles font souvent de petites activités comme vendre de petits articles souvent mais de façon si informelle qu’on ne peut les classer comme des commerçantes. Elles sont donc mères et épouses burkinabè à plein temps. Elles s’occupent du ménage, des enfants et autres travaux non rémunérés pendant que leurs époux eux ont le champ libre et pratiquent des travaux rémunérés. Pour même maintenir ce déséquilibre, certaines sont empêchées par leur conjoint d’exercer toute activité en dehors des travaux du cadre familial. Les violences psychologiques et morales
Jalousie, comportement dévalorisant, insultes, menaces... Près d'une femme sur huit et un homme sur dix se disent victimes d'atteintes psychologiques ou d'agressions verbales de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. Beaucoup de femmes sont contrôlées par leur conjoint qui fouillent leur téléphone, espionnent leurs discussions, pour les avoir sous leur emprise mais ne veulent pas que l’inverse se fasse sur eux. Certaines sont obligées de s’éloigner de leurs amies, leurs proches pour selon eux « préserver son foyer » alors que l’inverse ne se fait pas et ne se fera probablement pas. En plus de cela, leur confiance en soi est mise à rude épreuve car elles subissent un acharnement sur leur physique (trop grosse, trop plate, pas claire de peau, trop courte…) et la plupart dépriment ou cèdent pour ingurgiter des substances tous genres souvent dangereux pour répondre aux normes imposées. Sans oublier le harcèlement qui va du milieu professionnel jusque dans la rue. Blogueuse burkinabè pour les droits de la femme

La polygamie et les droits des femmes

La polygamie et les droits des femmes ...